Cinq pièges du pilotage de projet (et comment les éviter)
- Erwan Hernot

- 25 nov. 2021
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 26 août

Piloter un projet, c’est surfer entre les silos de l’entreprise. Autant dire une activité risquée ! Comme surfer une vague de dix étages : si vous tombez de la planche, les conséquences peuvent être lourdes…
Voici 5 pièges classiques du pilotage de projet, à connaître absolument pour les éviter.
Piège 1 : Ne pas manager les attentes du commanditaire
C'est le premier des pièges du pilotage de projet. Le chef de projet pense qu’un brief initial suffit. Mais le commanditaire entre dans un “tunnel” sans visibilité. Résultat : demandes intempestives de dernière minute et risques sur les délais. Clé : maintenir un dialogue régulier avec le commanditaire, partager l’avancement, anticiper ses inquiétudes.
Piège 2 : Entrer sans le savoir dans un jeu à trois
Le chef de projet, le contributeur et son manager… un trio digne d’un théâtre de boulevard. Si le manager fixe d’autres priorités sans l’avouer, le contributeur est pris entre deux feux et le projet en souffre. Clé : clarifier les priorités avec le manager du contributeur dès le début.
Piège 3 : Piloter par Excel
Certains chefs de projet se réfugient derrière leur planning comme si c’était la finalité. Réunions centrées sur les mises à jour de dates plutôt que sur les vrais blocages. Clé : utiliser les outils comme support, mais piloter avant tout les équipes, décisions et arbitrages.
Piège 4 : Tout mettre dans la même réunion de pilotage
Reporting, résolution de problèmes, échanges hors sujet… les réunions deviennent un fourre-tout. Résultat : perte de temps, démotivation et perte de crédibilité du chef de projet. Clé : distinguer les réunions de suivi global des réunions de résolution de problèmes ciblées.
Piège 5 : Garder la même fréquence des réunions jusqu’au bout
Un projet n’a pas le même rythme au début et à l’approche de la livraison. Conserver une fréquence trop espacée fait perdre la main au moment critique. Clé : ajuster la fréquence des réunions selon les phases du projet.
Conclusion
Le pilotage de projet ne se résume pas à des outils : il s’agit avant tout de relationnel, de communication et d’adaptation.Identifier ces pièges permet de gagner en crédibilité et en efficacité.







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